Mercredi 2 octobre


Le point sur : les principaux événements de l’Institut français de Bulgarie à suivre en octobre ! À découvrir ci-dessous, après la revue de presse.

Politique

Le premier ministre s’est prononcé en soutien du Comité d’Helsinki

Au lendemain de la demande formulée par l’ORIM auprès Parquet, visant la suspension des activités de l’organisation non-gouvernementale « Comité d’Helsinki de Bulgarie », le premier ministre, Boïko Borissov, a pris ses distances avec la proposition de son partenaire de coalition. « Ce que l’ORIM a demandé c’est leur décision à eux. Si vous voulez connaître mon opinion, j’ai toujours été en faveur de la liberté de parole et de la liberté d’expression de positions critiques », a-t-il commenté lors d’une interview à TV Evropa. « Dans les cas où c’était nécessaire, nous avons bien travaillé avec le Comité d’Helsinki de Bulgarie », a-t-il dit, en soulignant l’importance du secteur non-gouvernemental dans le contrôle de la gouvernance. Dnevnik note que malgré sa prise de distances avec l’ORIM, M. Borissov n’a pas critiqué leur demande. (Sega, Mediapool, Dnevnik)

Justice

La Cour suprême de cassation change la date d’examen du dossier Palfreeman

La demande du procureur général de réouverture de l’affaire concernant la décision de libération anticipée conditionnelle de l’Australien Jock Palfreeman, sera examinée par la Cour suprême de cassation le 7 octobre, et non plus le 23 comme initialement annoncé. Ce changement de date a été effectué à la demande de la présidente de la Chambre pénale de cette Cour, Galina Zaharova, en raison du « très grand écho suscité par cette affaire au sein de la société », ainsi que du fait que l’intéressé Palfreeman reste privé de son droit à se déplacer librement, en attendant que la Cour statue. Par ailleurs, le ministère de l’Intérieur a délivré une ordonnance autorisant l’extradition de l’Australien, en exécution de la décision définitive de sa mise en liberté rendue par la Cour d’appel de Sofia. Cependant, cette ordonnance ne peut pas être appliquée en raison des deux interdictions de sortie du territoire formulées par le Parquet à l’égard de Palfreeman.

Le président de la Cour suprême de cassation, Lozan Panov, a relevé, à propos de l’affaire Palfreeman, que la réaction de politiciens et de membres du Conseil supérieur de la magistrature contre la mise en libération anticipée du condamné montre qu’« on est en train de retourner à une époque qu’on voulait croire oubliée ». M. Panov a qualifié « d’ inadéquat et d’inconséquent » le comportement du collège des juges au sein du CSM, qui n’avait pas soutenu les critiques malveillantes et accablantes les trois juges qui ont prononcé la libération anticipée : une « abdication vis-à-vis de sa mission de défendre l’indépendance des juges ».

En pleine polémique sur la décision de libération anticipée de Palfreeman, trois députés du GERB – Anna Alexandrova (présidente de la commission législative), Dimiter Lazarov et Krassimir Tsipov – ont introduit un projet d’amendement au Code de procédure pénale visant à permettre la réouverture, par la Cour suprême de cassation et à la demande du procureur général, des ordonnances de libération anticipée conditionnelle. Dans sa version actuelle, le dispositif régissant la réouverture d’affaires pénales (chapitre 33 du CPP) ne le permet pas, indiquent dans leurs motifs les auteurs du projet. (dnevnik.bg)

Économie

Les hésitations de Volkswagen nourrissent les espoirs bulgares

« La Bulgarie garde encore l’espoir de pouvoir accueillir la nouvelle usine de Volkswagen », a indiqué, sur la BNR, le directeur exécutif de l’Agence bulgare pour les investissements, Stamen Yanev. Ses propos s’inscrivent dans le contexte du nouveau report (le cinquième) de la prise d’une décision définitive par le Conseil de surveillance du groupe quant au lieu choisi. Par ailleurs, sept députés au Parlement européen (PPE, les Verts et les Libéraux), dont les Bulgares Andreï Kovatchev et Andreï Novakov, se sont indignés du fait que le groupe allemand projette de construire son nouveau site dans un pays violant les droits de l’homme. Dans une lettre adressée à la Commission européenne, les eurodéputés indiquent également que la Turquie présente comme un avantage concurrentiel sa décision d’offrir une aide d’Etat de 400 000 euros à l’investisseur, alors qu’il s’agit en réalité d’une violation de ses engagements dans le cadre de l’union douanière avec l’UE. (24 Heures, Standart)

Médias

La BNT veut priver Ataka de tribune médiatique en raison du comportement de son président

La télévision nationale BNT demandera à la Commission électorale centrale (CEC) et au Conseil pour les médias électroniques d’exclure le parti Ataka de l’accord sur la couverture médiatique, à la fois payante et gratuite, conclu entre la CEC, la BNT et les partis politiques, dans le cadre de la campagne pour les élections municipales. C’est ce qu’a annoncé la direction de la BNT suite au scandale d’hier soir, lors de l’émission « Référendum », durant laquelle le président d’Ataka, Volen Sidérov, a prononcé des attaques directes contre l’animatrice et les représentants de l’ORIM et du MDL, et a dépassé largement son temps de parole prévu par le règlement de l’émission. M. Sidérov a également protesté contre la coupure de son microphone et a refusé de quitter le studio à plusieurs reprises, avant que l’animatrice n’ait annoncé une pause publicitaire.

« L’usage de la télévision publique et des discours de haine, de mots qui dénigrent les opposants politiques, est inadmissible », peut-on lire dans la déclaration de la BNT, qui qualifie le comportement de M. Sidérov de « vil » et se solidarise avec l’animatrice. Le directeur général de la BNT, Émile Kochloukov, a également ordonné à ses subordonnés à ne pas inviter M. Sidérov aux émissions avant que celui-ci ne présente ses excuses officielles. (tous médias)

Les principaux événements de l’Institut français en octobre

Le 3 octobre – Cérémonie de remise des prix du concours de développement durable ECOOBCHTINA. Retrouvez la liste des lauréats de l’édition 2019 ici.

Du 5 au 20 octobre – Festival de cinéma et de littérature CineLibri. Retrouvez ici la programmation des projections dans la salle Slaveykov de l’Institut français, partenaire du festival.

Le 10 octobre« Renaissance, promesses et incidences sociales de l’intelligence artificielle », conférence de Jean-Gabriel GANASCIA, 16h00, Salle des Miroirs, Université de Sofia.

Les 20 et 21 octobreSalon « Études et carrières » 2019.

Le 21 octobre – Spectacle « H » de Kurt d’Haeseleer et Franck Vigroux à DNK – centre de danse et de performances contemporaines, dans le cadre du Festival ACT. Avec le soutien de l’Institut français.

Cette revue de presse, qui ne prétend pas à l’exhaustivité, se limite à présenter des éléments publiés dans les médias bulgares. Elle ne reflète en aucun cas la position de l’ambassade ou du gouvernement français.
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Dernière modification : 02/10/2019

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